Comme la mer qui monte un peu,
Entre deux lunes, entre deux yeux,
Comme l’espoir que l’on arrache
A un soleil aventureux
Comme la brume qui sépare
Les gens tristes, les gens heureux
Et comme l’air que l’on harnache
A des poumons trop souffreteux
Les gens tristes, les gens heureux
Et comme l’air que l’on harnache
A des poumons trop souffreteux
Comme un dernier pas, un pas vieux
Qui s’avance silenci-eux
Comme l’averse qui recrache
Le dernier vol de l’aigle aux cieux
Et comme la mélancolie
Du poète vouté, pâteux
Comme une larme d’agonie
Tombent les âmes dans le feu
Qui les façonne et les avale
A bout de flamme, dans son creux
Et les enfante fiers Nahuals
Animal ou humain ?
Les deux
Qui s’avance silenci-eux
Comme l’averse qui recrache
Le dernier vol de l’aigle aux cieux
Et comme la mélancolie
Du poète vouté, pâteux
Comme une larme d’agonie
Tombent les âmes dans le feu
Qui les façonne et les avale
A bout de flamme, dans son creux
Et les enfante fiers Nahuals
Animal ou humain ?
Les deux
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire