Pour qui chercherait la poésie sous l'idylique ombrelle de soie et de dentelle, sous l'or qui ensorcelle aux îles de Cybèle, à l'aube des ruelles, et dans les yeux d'icelle...
Ne cherchez pas si loin : elle est sous les aisselles, dans la cellule blanche d'un tableau excell, dans le sel saupoudré au creux de la vaisselle, et jusque dans vos selles...
La poésie crécelle dans la bagatelle que deux corps lovés scellent : on la décèle aussi, au dire de l'anophèle, aux lointains décibels de l'âme qui transpire sous la peau qui ruisselle.
(* dans son sang qui ruisselle)
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