samedi 10 octobre 2015

La maison




Cale-toi au profond
De l'ombre que tu sais

Il n'est d'autre maison
Que tu puisses emporter
De saison en saison

Que l'ombre qu'Elle te fait


Et lorsqu'au cœur des villes, lointaine Elle cesserait de lui donner abri, il se réfugierait, sous l'épaisseur d'un livre. Et prenant ça et là des mots comme des baies, il s'endormirait libre, dans l'ombre qui se fait, au livre des forêts.

Alors comme en un rêve,
une voix chanterait...


Cale-toi au profond
De l'ombre que tu sais

Il n'est d'autre maison
Que tu puisses emporter
De saison en saison

Que l'ombre qu'Elle te fait



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