Hybride, vous savez comme moi l'absence des lunes dans les soirs
synthétiques
Une zique de tune sans rondeur un vrai tube
à fric
Affrétez mon antique loque
Cleptomanie-carpette Ah tiens ! je vole
Les poils de mon tapis
Hic Haec Hoc
Hunc hanc hoc
Ita
mais après ?
Huic Huic Huic
Hoc Hac Hoc
Bravo ! c'est éructé !
rondement...
Voulez-vous m'accorder
ce hoquet Je vous aime
Depuis que vous me fîtes
Un toit de vos deux mains
frêle toit plein de fuites
puisque vos doigts de fée
dansent comme des truites
Leurs caudales excitent
sous leur étique osier
les pêcheurs pathétiques
Tandis que vous osiez
m'inviter à pêcher
et nous seuls reflétons
dans l'écho de la crique
lorsque Hécate est absente
une lente panique...
- C'est terrible, tragique !
- C'en est presque comique...
Mais quoi doncques ? J'exige !
Un peu plus de clarté...
(Cette joie synthétique)
2 commentaires:
Cest super joly.
Il y a du sentiment dedans.
Gros bisous.
Une lente expiation des limbes de la nuit... quelque chose comme un doute entre la veille et le réveil : suis-je bien à la hauteur de mon chemin ? Qui me rit ? Qui me sourit ? Vais-je en pleurant vous dire que l'aube ce matin était pleine de serpents ? Non, il va saisir son grelot et vous le ficher dans le coeur ! c'est un meurtre : on a fait choir la nuit dedans son froid linceul, savez-vous pas qu'elle rit car elle renaît toujours et je vous remercie d'assister sa venue tant de fois, tant de nuits, comme on vient célébrer l'enfant tombée des nues, auréolé du ciel et couronné des toiles que lui feront ses peines...
Oh je vous remercie d'être à vous même auteur, puisqu'en nous augmentant, nous nous hissons plus haut, comme de vieux amis, assis sur les hauteurs, contempleraient l'étoile administrée du coeur en se ressouvenant : c'était hier le temps où les pierres parlaient la langue qui affleure à l'ombre des palmiers...
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