dimanche 9 novembre 2008

Dérision d'optique : Acoustique au panier : Seducis in carne...



Hybride, vous savez comme moi l'absence des lunes dans les soirs

synthétiques


Une zique de tune sans rondeur un vrai tube

à fric

Affrétez mon antique loque

Cleptomanie-carpette Ah tiens ! je vole

Les poils de mon tapis

Hic Haec Hoc

Hunc hanc hoc

Ita

mais après ?

Huic Huic Huic

Hoc Hac Hoc

Bravo ! c'est éructé !

rondement...

Voulez-vous m'accorder

ce hoquet Je vous aime

Depuis que vous me fîtes

Un toit de vos deux mains

frêle toit plein de fuites

puisque vos doigts de fée

dansent comme des truites

Leurs caudales excitent

sous leur étique osier

les pêcheurs pathétiques

Tandis que vous osiez

m'inviter à pêcher


et nous seuls reflétons

dans l'écho de la crique

lorsque Hécate est absente

une lente panique...

- C'est terrible, tragique !

- C'en est presque comique...

Mais quoi doncques ? J'exige !

Un peu plus de clarté...


(Cette joie synthétique)




2 commentaires:

Unknown a dit…

Cest super joly.
Il y a du sentiment dedans.
Gros bisous.

☼ Tourne ☼ Sol ☼ 36 a dit…

Une lente expiation des limbes de la nuit... quelque chose comme un doute entre la veille et le réveil : suis-je bien à la hauteur de mon chemin ? Qui me rit ? Qui me sourit ? Vais-je en pleurant vous dire que l'aube ce matin était pleine de serpents ? Non, il va saisir son grelot et vous le ficher dans le coeur ! c'est un meurtre : on a fait choir la nuit dedans son froid linceul, savez-vous pas qu'elle rit car elle renaît toujours et je vous remercie d'assister sa venue tant de fois, tant de nuits, comme on vient célébrer l'enfant tombée des nues, auréolé du ciel et couronné des toiles que lui feront ses peines...

Oh je vous remercie d'être à vous même auteur, puisqu'en nous augmentant, nous nous hissons plus haut, comme de vieux amis, assis sur les hauteurs, contempleraient l'étoile administrée du coeur en se ressouvenant : c'était hier le temps où les pierres parlaient la langue qui affleure à l'ombre des palmiers...