lundi 25 août 2008

Les 54 restantes avant le jour...


Qu'il n'en reste plus qu'une ou qu'il en demeure cent
la nuit est aussi noire à l'instant du néant
qu'à la fin où pâlot subitement descend
une perle murie. L'insatiable géant

grandit énamouré des caresses de Pan
Le fruit de notre union titanesque serpent
entre les serres pend de l'aigle Jupiter

L'injure est à Junon maintes fois trop amère
Ton fils au berceau paie le prix de l'adultère !

Or ses mains potelées tortillaient trois serpents
Qui semblaient à l'enfant trois hochets innocents

Aux lueurs du matin, les trois leurres s'affairent...
à défaire les nœuds qui leur coupent le sang !

La lumière attendrie vient bercer l'orphelin

elle le baigne, elle le soigne, elle le vêt de son lin

la graine que les dieux ont mis entre nos mains

pour habiller de blanc les enfants de demain...



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