samedi 30 août 2008

Comma sabbatique entonnée soudain à l'orée du monde, carme suranné d'une fille lune : le chant de Yara est champs de folie, mélodieux blanc récif ...


Hymne à Diane sans lune
Gloire au soleil pâlot
Fraicheur au soir des canicules
Tournesol entêté à monter jusqu'au Sol

Déséquilibre aux pôles
A tomber dans le ciel
Du côté de l'âme et du beurre
l'éperdu butterfly

Ivresse de la flamme
éphémères sans cesse
A les croire éternels
autant que la paresse

Disparaisse la dame
et revienne son ombre
un peu plus claire qu'elle

(à les croire jumelles)

tant elles sont dissemblantes
par leur parenté même

oserais-tu le dire
qu'il n'est pas de sabbat
qui te fasse frémir

(au dedans de toi, aime)

un violoneux désir
de glisser doucement
tes mains dans l'engrenage

(pour arrêter le temps)

dessus ce plaisir vague
qui encense tes sens
en un fameux frisson

(je parle de la joie)

d'échanger quelques sons
avec un être vrai
qu'une pulsion sereine

(ou la grâce d'un roi)

descendu droit de Ré


Ferait Renaître Reine

...

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