jeudi 29 décembre 2016

Tempestades




A violência das emoções é como um vento movél,
que as vezes nos empurra por frente, e as vezes nos abisma.

Quem consegue entender esse principio, e dirigir a sua mente nessa tempestade quotidiana, aproveitando das emoções contrarias como duma força primária, e adaptando cada momento ao fluxo delas, aprende pouco a pouco a dirigir sua vela interior entre os ventos das tempestades da alma.



dimanche 11 décembre 2016

Parce que...





Parce qu'il y a eu, il y a, et il y aura encore, des flammes qui brûlent, mais ne réchauffent pas. Parce qu'il faudra chanter, sans jamais faire chanter. 
Parce qu'il faudra reprendre les voix et les paroles qu'on nous avait léguées.
Parce que "rien n'est jamais acquis", ni la vie ni l'amour, ni le droit d'exister. 
Parce qu'on ne saurait se fier à l'homme quand il "sait", sâchant qu'on ne sait rien de ce qu'il essaiera, lorsqu'il saura enfin qu'il ne sait presque rien.

Alors ils reprendraient cet étrange chemin, semé d'amères larmes, ponctué de chagrins, avec au fond de l'âme, comme un sanglot lointain, et la colère aussi de n'avoir pas su voir,
assez vite, assez loin...



lundi 5 décembre 2016

Le génie





Frotte ta lampe de papier contre le dos des incrédules : le génie, tu le crées, quand les idées te brûlent, au point que nulle raison ne limite la craie, sur l'ardoise magique, où les bornes s'annulent.



dimanche 4 décembre 2016

A nos échos





J'ai rencontré bien des talents
et des talons d'Achille,
des tollés des étoiles
et des gens étonnants

J'ai fait le tour des imbéciles
Béatement des braves gens
J'ai vu des loups par trop dociles
Et des moutons la rage aux dents

J'ai eu l'écho de ton passage
Des nouvelles de tes passants
Et j'ai marché sur tes adages
Pour les éprouver simplement

Si au soleil tous nos messages
Forment un flux quasi liquide
Comme au-dessus de l'eau les huiles
Flotte la barge du langage

Et ils dialoguent nos échos
Comme de très lointains amants
Un jour c'est l'or et les diamants
Le lendemain c'est Danéco

La quête d'un étrange enfant
Qui pensait résoudre les maux
D'une planète avec des mots
Avec l'élan des ailes aux flancs

Il est parti comme un verre d'eau
Que l'on renverse sur la table
Les gouttes un instant sur ta peau
Flottent puis s'entremêlent au sable

On lui donna bien mille noms
Le Petit prince l'Enfant roi
Pour certains c'était juste un "non"
Pour tout le reste auquel on croit

Il est parti très loin du sol
Echoïser les mille langues
Que l'on se prête à tour de rôle
Tandis que nos dialogues tanguent

Il reviendra sous d'autres formes
Un jour un faon un jour un orme
Un jour le charme ou bien le saule
Un jour la somme des idoles

Les images que tu te donnes
Chacun les siennes c'est égal
Que l'eau s'écoule en fleuve en lac
Les visages ont mêmes atomes

Alors je respire un instant
L'air et je sens comme un mirage
Une illusion de nos étants
Et si nos os étaient nos cages

Mais c'est à prendre ou à laisser
Si tout est vrai si tout est faux
Le jeu en vaut bien ses défauts
Je n'en aurai jamais assez


L'écho s'éloigne et tu te lèves
Tu es ce qu'il te plaira d'être
Demain déjà vient la relève
Berce-la bien et dis-lui 

Reste !






 / pour préserver ce que l'on croit
 / loin des idoles / 
 / faune

samedi 3 décembre 2016

La Question




Le doute a des parentés indécises avec les attentions des courants électriques.
Cadeau piégé qui se transmet de mains en mains, le dernier à l'avoir n'est pas le plus serein...

Mais quand le doute est enfantin, les anges et les fées ne s'y refusent point.

C'est qu'il y a, somme toute, un coup de jus bénin, qui réveille les morts, les tristes et les matins :
une sorte de torpille, une anguille, un lutin, qui lance des questions, mais jamais de venin,
et sur la route longue, allume des traverses, d'où filent des chemins,
Terra incognita, où l'Homme redevient, pour un moment, le môme,

l'espiègle, le hardi,
l'aventurier curieux,

Celui qui dans les rues
A chaque pas s'étonne
Qui vous donne l'élan
De chambouler la donne
Et qui donne l'envie
Comme sa joie résonne
De crier "va gamin"!
Dans le doute est la vie
La certitude bonne
Qu'on l'entendra demain
Dans les rues elle raisonne
Elle sonne les assis

L'enfance qui questionne
Qui que quoi où

Et Si ?