samedi 4 octobre 2014

L'eau vive




Deux frontières de moi balancent tour à tour
Ma vie de tout forçat et ma vie tout d'amour
Me forçant à tourner la tête pour toujours
Du vent vide des nuits à la charge des jours

Aucune douane ne raisonne ce parcours
Nos frontières mentales sans bornes alentour
Ouvertes à qui voudra les emprunter un jour
Là où voie de traverse un fleuve si long court

Vois sa source est l'humus où nulle loi n'a cours
Sinon le va-et-vient de la course du jour

Et quelquefois fois humain ce fleuve dans son lit
Verse sur nos chemins l'eau vive de l'oubli



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