Qu'as-tu fait de ton lit ?
Je l'ai rempli, répondit le fleuve, avec ce que le ciel m'a envoyé de pluie, fugace et clandestine, comme tous les vivants qui habitent mon cours, et vont s'éternisant, au-delà de leurs jours, au fond de mon abîme, où s'éteint ce qui fut et renaîtra racines, emportées loin de moi, mais recueillant un peu de cette pluie des cimes, que la vieille machine, à jamais, me destine.
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