La mer allait tantôt au goulet de la rade
Avançant d'un pas lent vers l'aubade des rames
La mer allaitante eau des marins en évade
Nouveaux-nés fruits sans père héritiers de l'Hellade
D'un Maroni faisions un océan ballade
S'écriait le pécheur naufragé de la Dame
Une mama di lo à ses yeux ivres bleus
Espérait la venue des timoun au dégrad
Auxquels elle chanterait la beauté des ballades
La pagaie qui vient fendre un sillon dans la hâte
De voir jaillir la proue d'un navire nomade
Emmitouflé d'écume appelant capella
Tel un barde autrefois au faîte du printemps
Les princesses de l'eau
Wata mama marraine et mère du grand Pan
Chapeautant rhum en tête
La fête des vivants
Insufflait doucement
La liesse aux bien-portants
♥
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire