mercredi 10 mars 2010

Les papilles des anges



Désapprenez-moi ces leçons où sont le triste et le maussade : je ne veux plus rien professer, j'ouvre la porte et tu t'évades ! une chanson bleue sur les lèvres, un verre de rêve entre tes mains et je m'écoule ou je m'anime -- après avoir vécu longtemps, en pantomime d'être humain...

Balancez-moi ces vieux cahiers, toutes ces lois, ces hobereaux, balancez-moi toutes ces rimes, ça n'sert à rien sur un bateau ! mieux vaut la rame en bois-pagaie qu'un triste roi dans un château !

Balancez-moi aussi très haut que je m'agrippe à ce nuage, au corsage défait du ciel où vont s'immensifier, sans âge, les ailes papilles des anges...





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