samedi 30 janvier 2010



Chaque fois qu'il me vient beaucoup d'amour à exprimer, c'est sous forme d'images que ces choses m'arrivent.

Par malheur, un pinceau est pour moi d'une commodité semblable à celle des baguettes qui saisissent le riz chez les peuples adroits.

je ne sais rien manier qui sache écrire en grand ces images qui passent au creux du vivant

-- comme l'eau qui gonflait ce fameux grain de riz

(je l'ai croqué, avalé, fini...)





10 minutes à peine avant qu'il se pointe et je ne sais pas même quoi lui dire...

il va rappliquer c'est sûr, de partout à la fois, on ne verra plus que lui, précédé de ses coqs !

Son arrivée triomphante, inéluctable me peine...

j'eus aimé, ce matin, que la nuit s'éternise au moins jusqu'à demain...

Mais à quoi bon, il vient, le voici, il est là !

Ce nouveau jour serein à la gueule pérenne,

bruyant comme cent chiens lorsqu'il monte hors d'haleine,

à l'assaut du saurien comme aux portes du

ciel






dimanche 24 janvier 2010





I can't remember how I came to ground

my such innocent taste for sleep,

no more able to find inner

the way to swim outside this "RIP"...

what rip is it ? on my hammock,

a ripple when the candles smoke...

and when the glass, broken by heat,

made in heaven, reflects the past :

this nonsense way to dead countries,

this awful path to no exit...





samedi 23 janvier 2010


♫ ♫ ♫


J'ai un refrain pour chaque jour


qui ne reviendra plus jamais

Ainsi j'écouterai toujours

la même zic sans me lasser

C'est pas qu' j'oublie dans mon bocal

ce que les années m'ont donné

mais comme un poisson je renais

à chaque cercle que je fais

L'amour enlové concentrique

est centripète et tu peux bien

perdre la tête dans la crique

à écouter chanter matin

cette sirène au large antique

que les marins craignent d'aimer


♀ ♀ ♀


jeudi 21 janvier 2010

L'emplumé pharmacien, un balai dans le c... , me disait "placebo" comme il dirait "sécu"... oui certes, sa sécu a un trou elle aussi, mais à moi ne me plaît d'être reçu ainsi qu'on reçoit une plaie qui vous bouffe le... dos. Alors certes, oubliant le futur placere, lui avais demandé "quécéquoi placébo" ? Les mots ne me viendront que par nécessité, le rire, au roi des cons, ne lui viendra jamais...

vendredi 1 janvier 2010




Orphée à Eurydice

Pourquoi t'éloignes-tu ? On était arrivé !

-- Et toi pauvre insensé, homme de nostalgie, quand donc cesseras-tu de toujours convoiter le cul de ton passé ? Regarde ce "ci-git", c'est ici que je vais, victime de ton geste évidemment fatal, au rendez-vous brutal entre Espoir et Regret...