mercredi 17 septembre 2008

A penne d’illusion, n’est-on pas dans le vrai ?


Que fait l'oiseau s'il ne s'envole ?


Il pense à l'heure de monter

Qu'il a une aile sur le sol

Et déjà l'autre dans l'éther


Ses plumes sont-elles réelles ?


Ou bien aussi vaines qu'au fils

De Dédale ses plumes d'oie

Mêlées de cire bientôt de sang


Comme au cygne qu'on croyait roi


Son plumage blanc maculé

Par trente-six dagues effilées

A la porte un cheval de



Troie



Vient s'immiscer…


Non ce n'est guère qu'une vieille

Qui demande sur son chemin

Un peu de miel sur du pain

Bénissant l'âme de son hôte…


(Sous la lune brille une main)


Pareille à celle d'une fée

Qui demande sur son chemin

Un peu de baume sur les plaies

De ce corps nu prêt à tomber

De ce corps las vite endossé


Toutes les vieilles furent fées


Chante la lune qui fut pleine

Sereine avant de s'effacer

Lorsqu'elle sent que va monter


L'âme d'un pauvre hère étonné

De se sentir en son linceul

Aussi léger que l'écureuil

Lorsqu'il plane pour s'envoler


Et qu'il pense le cœur en liesse

Qu'il a des ailes lui aussi

Une penne sur l'arbre liège


A peine l'autre s'obscurcit…



lundi 8 septembre 2008

8 minutes en attendant l'infini...




C'est inscrit dans le chant des oiseaux qui s'éveillent
le soleil montera avec lui le jour neuf
il faut que l'on s'habille
c'est inscrit dans les textes
tu ne vivras point nu car ta pudeur t'oblige
elle qui n'a jamais obligé que raison
c'est raison qu'elle soit au matin divergente
lorsque point de raison n'entre encore en nos coeurs
lorsque nous savons mal jouer le jeu des couleurs
quand de noir et de blanc notre nuit fut formée
pour reposer nos coeurs des nuances années

mardi 2 septembre 2008

Une lampe tempête a finalement épuisé ses ressources au milieu du péril...

Faute d'aliment, elle consomme désormais sa mèche...
Un large puits de pénombre a pris racine là où, jadis,

ils pensaient avoir allumé quelques lumières...

Essai sur la pertinence des dialogues entre les hommes…


Il n'est rien que l'on ne puisse dire, que l'on ne puisse écrire.

De là notre désastre dialectique...


lundi 1 septembre 2008

Mimétisme des fées à la lueur surannée d'un chateau chimère, vestige des hauts faits que contemplent les fous...


...

Facéties

Fariboles

Fadaises

et Farfadets


Vous écoutiez toujours cette tragique histoire




Le frêle frêne fuit les forgerons féroces

qui font feu de tout bois

tant ont grand' faim leurs forges


Mais sans y prendre garde et sur un sourire vrai

Vous me donniez à boire du rêve pétillant dans la Flute enchantée

de Pan le Fou Fameux Fin Fifre des Forêts


Les fées sont attentives aux sourires des fous qui savent des chansons à dire en italique, aux pieds des lunes longues... et presque en titubant

...