mercredi 13 avril 2016

Là où tout commence...




Le vent sacrifiait les villes inutiles
Et sur nos têtes hélas ne te fais pas de bile
Il ne tombait plus lors ni neige ni sybille
Ni prophétie de paix ni même aucun idylle

Ne venait éveiller nos âmes hémophiles

Et le froid revenait pour mieux te réchauffer
Il faut à l'homme effroi et grêle pour aimer
Se souvenir du coeur qui bat comme damné
Sous l'épaisseur des peaux qui tombent chaque année

Sous l'épaisseur des os le muscle tient l'apnée

Et pour qui la tient-il A quelle performance
Et à quelle fierté s'obstine sa romance
Est-ce démon en lui qui guide sa démence
Et à quelle passion se forme sa patience


La ville s'éveillait Le vent semait semence

Dans mon village au loin dansait une ombre dense

Elle dit prends moi la main c'est là que tout commence

Le vent faisait valser les âmes en silence