dimanche 19 octobre 2008

En confidence échue (à dire au fond d'un verre...)



Elles sonnent sonnent sonnent
les cloches matinales des messes de la nuit
dites jusqu'au matin
promesses d'un oubli lointain comme le son
qui coule d'un Léthé
en confiant ceci
qui l'altère à longs traits...


Il n'est de confidence amère que l'envie
semence insatisfaite
non-lieu savoir-défaite
impasse inassouvie
puisque tendue vers un
concevoir alevin
l'inhibant sans issue

Mais qui sait ce pouvoir
qu'il incombe de naître
en confidence échue ?

comme aux branche de l'être
son mystère feuillu...

C'est puissance de vie qui pousse à confiner
dans un mètre de terre
une pousse arborant une veine de verre
fragile comme un cygne
subtile au fond du rêve
elle se brise nue
l'unicorne qu'on serre

en confidence échue...

Elle qui semblait blanche
de n'avoir jamais pu

atteindre au fond du rêve
la source jamais bue
qui l'aurait faite pleine...

A force de rébus
la licorne paraît
un être tout de verre

mais elle se brise nue
et des éclats de vers
ensemençant les nues

Il naît un cheval fou
aux ailes encore froissées
son cri s'élève en nous
flottante volonté

comme un secret de verre
planant inaperçu

toujours vient s'éventer
en confidence échue...


vendredi 3 octobre 2008

Jeu dis des jeux dits de vénus et d'oubli...



L'ai-je dit ?


L’odyssée n’est qu’un jeu...


Une porte qui craque au sommet de la fête

C’est le diable qui croit dans les yeux des ascètes

Lorsque le portier boit de ses nombreuses têtes

L’onde grise d’un fleuve altéré qui allaite

L’embouchure enfantine des criques arrêtes

Qui sont filles d’un Léthé qui dès l’aube s’entête

A nous faire oublier (nous buvons nos défaites)

Que la vie est un charme et l’amour une fête…